ALCR
L'ALCR a été créée par Jean-Elvis Ebang Ondo et plusieurs familles de victimes regroupées dans un collectif en 2005. Même si son action est limitée par la faiblesse de ses moyens, l’association est très active sur le terrain national et à l'international et se distingue par la force de son engagement et sa capacité à mettre en place des actions de sensibilisation pédagogiques de plaidoyer et de lobbying. L'ALCR diffuse très régulièrement des informations sur ses activités, les crimes recensés et autres violations des droits de l'homme au Gabon et soutient les familles des victimes.
Mot du Président
Mesdames Mesdemoiselles et Messieurs,
Dans certaines zones de l'Afrique Centrale et de l’Ouest, plusieurs personnes continuent de disparaître et sont retrouvées mutilées. Il s'agit, dans la plupart des cas, « de crimes rituels. ». Dans cette pratique odieuse, les criminels récupèrent les organes vitaux sensibles de la victime vivante appelés: «les pièces détachées » c’est à dire les parties génitaux de l’homme et de la femme, la langue, les yeux, les oreilles, les morceaux de la peau prélevés. De même que le cœur, et le sang qui sont consommés dans les temples de pratique satanique. Pour ces adeptes, ces organes sont censés offrir : opulence, richesse, santé, réussite, longévité, honneur et pouvoir aux commanditaires impunis.
C’est une nouvelle forme de criminalité au Gabon née d’un syncrétisme de pratiques luciférienne des hautes sphères, enracinée dans l’obscurantisme politique. Elle tient une place majeure dans le continent noir. Elle est motivée par la conquête du pouvoir de l’élite dirigeante. Ces crimes sont des faits nouveaux, très au-delà des meurtres rituels et de l’anthropophagie d’antan. Pour conquérir le pouvoir, les parents sacrifient leurs enfants à Satan. Des inconnus s’acharnent sur les innocents sans craindre ni la loi divine, ni la loi des hommes.
Depuis 2005 nous nous sommes engagés à lutter contre ce fléau du moyen âge qui favorise un marasme tant culturel que social mais aussi moral de notre pays le Gabon faiblement peuplé. Nos moeurs se perdent et la vie d’autrui aujourd'hui se réduit à une quête d’ascension au pouvoir et à l’acquisition de biens matériels, une vie d’opulence et d’apparence mondaines. L’ALCR veut dans le souci de préserver la paix plus significative qui s’appuie sur les valeurs cardinales culturelles et religieuses de notre pays, lutter contre les enlèvements, les disparitions, l’impunité, le commerce d’organes, l’inceste, les viols, les profanations des tombes. Ce travail délicat est mené avec persévérance grâce à la puissance divine et avec les personnes de bonne moralité. Nous les remercions sincèrement. L’ALCR connait des avancés et des difficultés depuis 2005 jusqu’aujourd’hui.
Notre structure est apolitique, laïque sans distinction de race, de sexe et de religion elle se donne plusieurs missions parmi lesquelles : initier des programmes d’information, de sensibilisation et d’éducation populaire envers les jeunes et les adultes, en vue d’un changement de mentalité et de comportement qui intègre les valeurs culturelles gabonaises contre les dérives irrationnelles actuelles. Le sang coule trop au Gabon.
Avec beaucoup de conviction, de fermeté et de sagesse nous dénonçons les acteurs et leurs complices, les réseaux secrets qui sèment cette culture de la mort dans notre pays sans se soucier de l’avenir de notre jeunesse. Nous dénonçons ces actes abominables et interpellons encore l’Etat Gabonais et la justice d’arrêter ces hors- la loi qui violent la dignité humaine et avilissent l’image de notre pays à l’extérieur.
Nous avons un espoir de retrouver une véritable Paix au Gabon et dans la sous-région de notre continent. Le retour aux valeurs morales ne saurait être détruit chez tous les hommes. Il existe encore des croyants pratiquants, des gardiens de ces valeurs pour allumer la flamme et la transmettre de main en main jusqu'à ce qu'une nouvelle vague de renaissance de l’Amour, de la Citoyenneté, du Respect de l’autre et du Savoir vivre dans la société soit effective. Dieu règne sur les hommes et sur l’humanité entre, il est au-dessus de tout, plus puissant et nous a offert en témoignage son amour. Convertissez- vous! Priez! Hommes et femmes de tout bord et de toutes confession religieuse. Notre pays doit se relever et vaincre ces pratiques d'un obscurantisme sans nom.
Nous sollicitons encore les Nations Unies, les Ambassades, les partenaires au développement de nous soutenir, de nous protéger et faire une pression à l’Etat Gabonais de respecter et faire respecter ses engagements dans le domaine des droits de l’homme, le respect du droit à la vie et à la dignité humaine, enfin libérer la justice politisée.
Je vous remercie.

Qui sommes nous?
Créée à la suite d’un double meurtre commis sur des enfants le 03 mars 2005 à Libreville. L’impunité des assassins a poussé les familles des victimes à se constituer en collectif (le collectif des familles d’enfants assassinés et mutilés) puis en association l’A.L.C.R.
Elle veut dans le souci de préserver la paix plus significative qui s’appuie sur les valeurs cardinales culturelles gabonaises, lutter contre les enlèvements, les disparitions, l’impunité, le commerce d’organes, l’inceste, les viols, les profanations des tombes. Enfin développer l’esprit d’Amour, de la citoyenneté, du respect de l’autre et du travail bien fait.

Qui sommes nous?
Présentation des avancées de la lutte contre les crimes rituels.
L’ALCR travaille pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, ainsi que la consolidation d’un Etat de droit :
Briser l’omerta des crimes rituels au Gabon et le phénomène devient une revendication nationale des Gabonais;
Le soutien aux parents victimes : Juridique plaintes déposées et suivies, demandes des messes et cultes dans les églises.
Deuxième édition du colloque national sur « la persistance et les moyens de prévention des crimes rituels au Gabon »Libreville, le 18 Juillet 2014
En 2006.Reconnaissance officielles de l’ALCR un récépissé provisoire a été retiré au Ministère de l’Intérieur. En 2014 : la délivrance d’un récépissé définitif par le même Ministère.
La reprise de la tenue des sessions criminelles suspendues à travers le pays de 2002 à 2010;
Les (4) marches pacifiques contre ce phénomène tenues au Gabon (2005, 2008, 2012 et 2013);
La mise en place de l’(ONDE) Observatoire nationale des droits de l’Enfant, et la (CNDH) Commission nationale des droits de l’homme;
La Journée du 28 décembre de chaque année décrétée en partenariat avec l’église catholique comme « Journée des saints innocents ou journée dédiée à la mémoire des personnes assassinées victimes des crimes rituels » Et la prière de lutte contre les crimes rituels;
Le Jardin des innocents le lieu de dépotoir des corps assassinés. Il situé à la plage de Libreville ;
Les publications des livres de l’Association :
- EBANG ONDO, Jean Elvis. (2010). Manifeste contre les crimes rituels au Gabon. Edition Harmattan, Paris, France ;
- EBANG ONDO, Jean Elvis. (2009). Guide de l’observateur national des élections au Gabon. Imprimerie St Joseph, Libreville, Gabon ;
- EBANG ONDO Jean Elvis (2013) et al Enfance et sacrifice humain au Sénégal, Mali et Gabon Edition Harmattan Italia ;
- EBANG ONDO Jean Elvis (2016) Guide de prévention contre les crimes rituels au Gabon. Edition KEYI PRINT, Libreville Gabon ;
Toujours les écrits publiés, les communiqués de presse, la rédaction et publication des rapports annuels ;
Les plaidoyers et les lobbyings au niveau national et international ;
Dialogue culturel et social : partenariat avec les communautés religieuses chrétiennes et musulmanes, ponctué par des messes et des cultes dans des mosquées, les églises à la mémoire en faveur des enfants et femmes assassinés ou disparus à des fins fétichistes ;
Les conférences débats : Avec l’encadrement des élèves, et étudiants dans leurs recherches et exposés
La remise officielle du mémorandum au Chef de l’Etat le 11 mai 2013 lors de la grande marche pacifique;
La proposition de loi sur les crimes rituels (rejetée par la Cour Constitutionnelle en 2015);
Les campagnes de sensibilisation, d’information et d’éducation dans 3 provinces: l’Estuaire, le Woleu-Ntem et l’Ogooué Maritime.
Les films documentaires :
-Tournage de deux films documentaires pédagogiques avec la presse étrangère.
a/ O’Hanlon’s heroes a series of discoveries through the 19th century TV Hollandaise (2011);
b/ Les organes du pouvoir au Gabon “EFFET PAPILLON “ Canal + TV Française (2012) ;

OUVRAGES

Voici, présentés quelques ouvrages traitant des crimes rituels en Afrique et au Gabon en particulier.
RECOMPENSES

Distinctions honorifiques obtenues pour acte de dévouement dans le combat pour la lutte contre les crimes rituels