Après plusieurs études menées sur ce phénomène, nous avons constaté que les crimes rituels se déroulent le plus souvent lors des mouvements politiques, élections, déplacements des hommes politiques, remaniements ministériels. Les réseaux criminels programment, planifient et exécutent les assassinats.
Ces réseaux se composent des parents ou tuteurs, les amis ou proches de la victime, les démarcheurs, les marabouts, les charlatans, les commanditaires restent toujours dans l’ombre. Les lieux d’abattoirs sont dans les sièges des sectes, les bungalows, les domiciles privés, les forêts, etc.); Ils procèdent aux enlèvements de leurs proies, et exécutent leurs basses besognes loin du domicile. Ils opèrent en groupe discrètement leur rituel et viennent déposer le corps dans la nature où les passants le découvriront le lendemain.
Les principaux organes prélevés : le sang, le sperme, les yeux, la langue, le cœur, le sexe, les seins, la main, les oreilles, les dents, le cerveau, le crâne et les cheveux.
Les dangers du phénomène

Pour un pays faiblement peuplé comme le nôtre, et signataire de plusieurs chartes et conventions en matière de la promotion et la protection des droits de l’homme, les conséquences du phénomène des crimes rituels sont multiples.
L’insécurité grandissante dans le pays, la fuite des investisseurs étrangers, la banalisation de la vie qui est sacrée, les divisions au sein des familles, la croissance de l’immoralité, la perte des valeurs dans la société. L’impunité dont bénéficient généralement ces criminels, dont les noms sont répandus dans la cité par la rumeur publique, conduit à la banalisation de la mort et au mépris avancé de la personne humaine.
En somme le désordre moral, le désordre religieux, le désordre juridique, le désordre culturel dans le pays.