Les crimes rituels sont « des pratiques, des techniques ou des procédés intentionnels visant du vivant de la victime à un prélèvement de certains de ses organes afin de puiser des forces cachées dans l’homme ou secrètes de la nature , du cosmos ; forces que les instruments de la science moderne ne peuvent ni mesurer ni identifier, et qui ont pour conséquences des résultats empiriques, désirés ou provoqués, tels que l’acquisition soit d’un savoir touchant le cours commun des choses, soit d’un pouvoir les modifiant dans un sens qu’elles n’auraient pas eu autrement ». Edward A, TIRYAKIAN Les pratiquants récupèrent les organes vitaux de la victime, appelés « pièces détachées » (sexe, poiles, ongles, langue, yeux, oreilles, cœur, et peau) pour les fétiches ou la consommation « corps viande ». Le sang retiré est bu dans les temples démoniaques. Ces organes sont censés offrir : jeunesse, santé, richesse, réussite, surtout honneur et pouvoir. Les enfants et les femmes en sont les principales victimes. C’est une nouvelle criminalité née du satanisme enraciné dans la sorcellerie et les sectes. Pour L’ALCR les crimes rituels « Tous les meurtres découverts dans la nature avec prélèvements d’organes et ou d’éléments du corps humains pour des fins de fétichisme ou de sorcellerie sont des crimes rituels. » « Dans certaines zones de l’Afrique et particulièrement en Afrique Centrale des enfants et même des adultes continuent à disparaitre sans trace ou à être retrouves sous forme de cadavres Mutilés, ce qui montre qu’il s’agit dans la plupart des cas de Crimes Rituels. » Actes du Colloque sous régionale, causes et préventions des Crimes Rituels et des conflits en Afrique centrale (LIBREVILLE 19-20 Juillet 2005).